Trail Running: la valeur ajoutée de la nature!

Pourquoi je cours? D'abord et avant tout parce que j'aime le processus d'entraînement, au quotidien. Je cours aussi pour me préparer aux compétitions et pour améliorer mes performances à moyen et long terme. 

Mais, plus je cours en sentiers, plus je me rend compte que je cours aussi pour explorer l'environnement, pour découvrir de nouveaux sentiers, pour explorer un sommet inconnu, pour respirer de l'air frais et pur et pour observer et écouter la faune et la flore.

Parmi mes dernières observations: 

Mont Habitant/Mont Saint-Sauveur:

- Un troupeau d'une quinzaine de chevreuils dévalant une pente assez abrupte à toute allure, un spectacle majestueux qui, je le croyais, n'était seulement qu'accessible dans les documentaires. 

- En montant une côte avec les fréquences cardiaques déjà haute, une perdrix qui s'envole à quelques mètres et qui fait grimper les pulsations d'une autre dizaine de battements par minute. 

- Un couple de pic bois fracassant littéralement l'écorce d'un arbre pour se nourrir. Au pied de l'arbre, du brin de scie que seule une ''chainsaw'' est capable de produire. Surprenante cette nature! 

Mont Rigaud: 

- L'été dernier, un loup traversant le sentier pour ensuite, s'immobiliser et s'asseoir sur ses pattes arrières. Il m'observait et me guettait. Une scène à glacer le sang. Mon réflexe: sauve qui peu/pace démesuré! 

Dans ces occasions, même si les jambes ne sont pas au rendez-vous et que j'ai une mauvaise journée côté entraînement, je sais que j'ai quand même une bonne journée! :)

Après ces observations, la course sur route est un vrai supplice: la monotonie de l'asphalte, les mouettes qui mangent des déchets, les écureuils qui marchent sur les fils électriques, les chiens qui jappent...

La musique en sentiers? Jamais! Par peur de manquer quelquechose. Par peur de regretter une belle découverte! 

Et vous, qu'avez-vous vu? 

Commentaires

  1. Il m'arrive régulièrement de croiser des renards sur l'Île Ste-Hélène. On reste chacun de notre côté du sentier, on se surveille du coin de l'oeil, finalement on se croise et on continue.

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